Je n'avais jamais compris (par manque d'expérience), à quel point la télévision est un spectacle (grosse banalité). Je veux dire au sens propre du mot, puisqu'on vous maquille pour que votre peau ne brille pas (je ne ferai pas de jeu de mot sur le verbe "briller").
Ce qui signifie que, lorsque vous vous retrouvez sur le plateau et à l'antenne et que vous n'en avez pas l'habitude, vous vous adressez à des gens qui sont tous maquillés et que vous n'aviez sans doute jamais vus ou imaginés dans cette situation : un monsieur de soixante ans en costume trois pièces et qui parle bien, par exemple.
La gêne pourtant ne naît pas d'un trouble sexuel possible - notre culture, notre éducation, notre vie quotidienne ne nous ont pas habitués à un tel brouillage des usages du dimorphisme sexuel.
Non. L'homme en question ressemble à un vieux clown. Tout bronzé, tout ridé, tout poudreux.
Oui, voilà. A la télé, tous les hommes ressemblent à Jacques Séguéla. C'est ça, l'horreur.
Oui, voilà. A la télé, tous les hommes ressemblent à Jacques Séguéla. C'est ça, l'horreur.
PS : Finalement, je suis passé dans l'émission de samedi dernier. J'étais nul. On dirait une grenouille.