- Ah, tu sais, avec ton ami X, on déjeune souvent ensemble, on essaie des nouveaux restos, tout ça. La prochaine fois, on se disait que tu pourrais te joindre à nous. Qu'en penses-tu ?
- Je ne sais pas. Je ne veux pas vous empêcher de déjeuner en tête-à-tête. J'aurais grand plaisir à déjeuner avec vous, mais peut-être qu'X préfère déjeuner seul avec toi ?
- Mais non, mais non. La prochaine fois, je te préviens.
- Comme tu veux.
Les mois passent. Sans nouvelle.
Un jour, je la croise dans la rue (j'avais un peu oublié cette histoire de déjeuners).
- Ah, tu sais, je déjeune avec X mercredi prochain. Pourquoi ne te joindrais-tu pas à nous comme on l'avait dit ?
- Tu es sûre ?
- Mais oui, aucun problème, X m'a dit qu'il était tout à fait content.
- Bon, d'accord. Avec grand plaisir alors.
- Bon, on se rappelle mercredi matin, pour voir où on se retrouve ?
- D'accord.
Le mercredi matin suivant, sans nouvelles, je lui laisse un message vers 11h : "Où se retrouve-t-on pour le déjeuner ?"
Une heure plus tard, un mail :
"Ah, mais c'était hier, le déjeuner. X ne te l'a pas dit ?"
Ben non.
Et puis cette phrase :
"Mais si tu souhaites déjeuner avec moi, ok, pas de problème, la semaine prochaine si tu veux. Dis-moi".
Voilà comment on se retrouve en position de demandeur alors que l'on n'avait rien demandé à personne.
Après, une question se pose bien évidemment, que je ne tenterai pas d'éviter, malgré la tentation : mais pourquoi donc l'ai-je relancée ? Je crains hélas de connaître la réponse.
1 commentaire:
LOL/
Denis Podalydès dans ton rôle, son frère derrière la caméra, tu écris le scénario : chef d'oeuvre.
Jean-Baptiste, tu devrais écrire des films. Je vais te faire chier, jusqu'à ce que tu en écrives un ;)
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